Il y a, dans cette biographie, quelque chose à révéler, vu que l'on est en présence d'un pseudonyme. "Sting" veut dire "dard", "piqûre", et c'est un surnom qui a été attribué à ce chanteur, qui n'était, alors, qu'un musicien, en l'honneur d'un pull jaune rayé de noir, qui le faisait ressembler à une guêpe. A cette époque, il n'avait que 21 as, et, s'il avait voulu que tout le monde comprenne cette boutade qui a marqué ses débuts, Gordon Matthew Thomas Summer aurait continué à arborer ce chandail. Il ne le fait pas, et on est libre de croire que, finalement, cet accoutrement était ridicule. Alors, il ne serait pas aussi en vue, et on ne chercherait pas à savoir qu'il est né le 2 octobre 1951 à Wallsend, dans le Nord de l'Angleterre. Il a 1 frère, 2 soeurs, et 1 mère qui l'encourage à assouvir sa passion de la musique, à travers la pratique de plusieurs instruments. Par contre, son père y est opposé. Du coup, il faut composer avec cette opposition, ce qui ne change pas grand chose, dans la mesure où il a suivi, comme tous les enfants et adolescents, une scolarité classique, qui le fera devenir instituteur. Ainsi, il a passé 2 années de sa vie auprès d'enfants, et c'est ce qui lui a permis, à travers son propre salaire, de nouer des contacts dans le monde du jazz. Comme on l'a dit, il se produit déjà au sein d'une formation musicale, et il en profite pour se distinguer comme bassiste : en 1977, alors qu'il a 26 ans, il est invité à faire partie d'un trio. Celui-ci lui permettra d'accéder au statut de star internationale, comme si l'entente avec ses compères du moment l'avait aidé à trouver le succès. Mais, il n'a pas la liberté qu'il escomptait, et ce n'est pas un hasard s'il se sépare de ses acolytes en 1985, pour se lancer dans une carrière solo. Pour autant, il n'oublie pas ses compagnons de succès, et, en 2007, il annonce le retour de sa cylindrée.