Réflexions sur diverses infos

A Soma, dans l'Est de la Turquie, une explosion a eu lieu dans une mine de charbon. Il y a, à 2km de profondeur, des rescapés, et, en surface, on se rebelle contre le laxisme du gouvernement.

Voilà, encore, de quoi faire monter la pression sur une équipe dirigeante qui a fait son temps. A la longue, l'administration voulue par M. Erdogan - le Premier Ministre - a montré ses limites : les Turcs, qui s'enrichissent rapidement, ne doivent plus vraiment supporter les restrictions politiques imposées, au premier rang desquelles il y a le musèlement de la Presse. En fait, peut-être que, quand est dans une situation régalienne ou dictatoriale, c'est-à-dire avec un leader - ou un roi - très riche et un peuple très pauvre, ce dernier est plus enclin à accepter les injonctions injustes qui viennent d'en haut, puisque la distance moyenne entre le sommet et la base est plus grand, et que l'on est plus impressionné par une puissance inégalée. Mais, s'il existe des individus qui ont mieux réussi que celui qui dirige le pays, ou que la différence de richesse entre lui et le commun des mortels, on ose plus contester, car on se dit que sa fortune n'est plus aussi exceptionnelle ou imposante. Elle fait moins "peur".

Cette semaine cinématographique compte 17 nouveautés. En voici 5 :

1. Grace de Monaco, un film d'Olivier Dahan, avec Nicole Kidman, Tim Roth...

2. Godzilla, un film de Gareth Edwards, avec Aaron Taylor-Johnson, Brian Cranston...

3. Kidon, un film d'Emmanuel Naccache, avec Tomer Sisley, Kev Adams...

4. Charlie Countryman, un film de Frederik Bond, avec Shia Le Boeuf, Evan Rachel Wood...

5. Cristeros, un film de Dean Wright, avec Andy Garcia, Eva Longoria...

Bok-office du 30/04 :

1. Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ?, un film de Philippe de Chauveron, avec Christian Clavier, Chantal Lauby...

2. The amazing Spider-Man : le destin d'un héros, un film de Marc Webb, avec Andrew Garfield, Emma Stone...

3. Barbecue, un film d'Eric Lavaine, avec Lambert Wilson, Florence Foresti..

4. Rio 2, un film d'animation de Carlos Saldanha, avec Anne Hathaway, Jesse Eisenberg...

5. Babysitting, un film de Philippe Lacheau et Nicolas Benamou, avec le premier, Alice David...

Il est assez étrange de se faire appeler par son deuxième prénom (ou par la seconde partie de son prénom composé), mais c'est, ici, le cas : cela s'explique par le fait que Marie Ségolène Royal - le trait d'union aurait toute son importance - est issue d'une fratrie de 8 enfants, dans laquelle les filles ne pourraient pas savoir quand on les appelle, s'il n'y avait pas juxtaposition de 2 mots (les autres sont Marie Odette et Marie Nicole). Bref, ce qui est essentiel, surtout, c'est que le père était militaire, ce qui fait que les nouveaux-nés sont arrivés en divers endroits. En l'occurrence, le bébé a vu le jour le 22 septembre 1953 à Ouakam, au Sénégal. Vraisemblablement, le petite a dû y grandir jusqu'à ses 7 ans, car, en 1960, le papa est affecté en Martinique. Cet épisode, pendant lequel elle est au pensionnat, ne dure pas longtemps, puisque 1963 marque le "retour" au bercail, dans les Vosges. Là, elle suit une scolarité classique, et obtient le baccalauréat en 1971, à l'âge de 18 ans. Après une brève expérience de jeune fille au pair en Irlande, elle se lance dans des études de droit et de sciences économiques, ce qu'elle complètera par des études en IEP (Politique), et finit ce cursus en 1978. C'est au cours de cette année rencontre le père de ses enfants, et, ensemble, ils suivent une formation d'énarque, jusqu'en 1980, et ses propres 27 ans. Elle choisit, alors, d'être juge à Paris. Cet épisode a peut-être duré jusqu'en 1994 (et ses 41 ans), date à laquelle elle devient avocate. Elle dispose, alors, de la bonne expérience pour renforcer sa présence à l'Assemblée Nationale et au Conseil Général des Deux-Sèvres. Ainsi, d'une part, elle suit une carrière en province, et une dans la capitale ; elle devient députée, puis Présidente de la région Poitou-Charente, en parallèle de divers postes de ministre du gouvernement.

Les 5 albums suivants ont atteint des sommets entre le 28 avril et le 4 mai :

1. Mini world, d'Indila ; +1 place

2. Les Prêtres, avec Amen ; -1 place

3. Stromae, avec Racine carrée ; =

4. Ca va être ta fête, de Patrick Sébastien ; =

5. Albarn Damon, avec Everyday robots ; Nouvelle entrée

Pour les singles, les choses se passent ainsi :

1. Pharrell Williams, avec Happy ; =

2. Stolen dance, de Milky chance ; =

3. Black pearl (he's a pirate), de Rebel feat. Sydney Housen ; =

4. Mr. Probz, avec Waves (Robin Schulz Remix) ; +4 places

5. Clean Bandit feat. Jess Glynne, avec Rather be ; -1 place

On peut dire que l'étude de cette entreprise est assez vite faite, puisqu'il s'agit d'une entreprise financière, qui, donc, n'a pas vraiment d'activité directe, si ce n'est la gestion. Dans le cas présent, ce qui constitue le revenu incompressible est la somme des loyers versés annuellement pour deux immeubles - un à Londres et un à Paris. Cela est une occasion d'aborder l'aspect le plus important : il s'agit de la possession, à hauteur de 50%, d'une agence de notation, qui est une grosse structure de 2.400 collaborateurs. Celle-ci donne des analyses d'informations économiques, et, du coup, est présente à travers le monde entier. Le problème, c'est que cette entité passe progressivement sous contrôle américain. Alors, il convenait de diversifier les activités : c'est chose faite, depuis quelques années, avec des prises de participation plus ou moins importantes dans des Groupes de luxe, par lesquels on aborde les mondes des hôtels, d'une part, et des casinos, d'autres part. Par ailleurs, on s'implique, aussi, dans l'évènementiel culturel, par l'implication dans des acteurs leaders dans ce domaine. Cet intérêt fait, aussi, que, par le biais d'une fondation, on débouche sur du mécénat d'art.

Tous ces investissement fait qu'il est assez difficile de trouver le chiffre d'affaire. Néanmoins, pour l'année 2013, on dispose du résultat net, ce qui correspond au montant des gains bruts, moins les charges d'exploitation. Celui-ci a été de 79.000.000 €, et, concernant la société-mère à laquelle on s'intéresse, on peut estimer que 100 millions de recettes ont été engrangées (maximum). Cela est positif pour une holding qui existe depuis 1991, et compte 875 collaborateurs (avec les filiales présentées).