Réflexions sur diverses infos

La chancelière allemande a apporté, hier, son soutien à Nicolas Sarkozy. Au contraire, elle n'a pas prévu d'entrevue avec François Hollande, ce que les dirigeants du PS se sont empressés de commenter, aujourd'hui.

Pour ce qui est de l'absence de curiosité d'Angela Merkel, cela est tout à fait normal. Le caractère officiel des rencontres entre chefs d'Etat est obligé de n'exister qu'entre représentants en fonction, car il ne sert à rien de multiplier les rencontres avec les prétendants. En effet, dans un souci d'équité, il faudrait avoir une entrevue avec tous ceux qui convoitent la fonction suprême. Et, à ce petit jeu, il faudrait, pour celle qui a hérité des rênes d'une nation qui a eu le malheur d'être dirigée par une fraction de dégénérés, rencontrer la chef de file d'un mouvement qui, de l'autre côté du Rhin, est jugé trop nationaliste : il est certain que beaucoup de monde crierait au loup, y voyant une réminiscence des années les plus sombres du siècle dernier. En revanche, le fait que celle qui siège à Berlin déclare soutenir notre Président sortant ne devrait pas avoir de grandes conséquences, mis à part - peut-être - pour les indécis qui, comme le locataire de l'Elysée, croient que le meilleur de notre Union va nous laisser marcher sur ses plates-bandes (il n'y a pas de place pour 2 premiers). Par ailleurs, le fait qu'une entente chaleureuse se soit installée entre nos 2 leaders laisse penser que, s'ils sont reconduits, leur relation deviendra charnelle.

Cet intitulé serait trop long si l'on répétait la signification habituelle des initiales. La faute au nom de la ville en question, qui monopolise les 2 derniers termes. Il s'agit d'une cité du Centre du pays, où 141.000 habitant s'agglomèrent. On peut dire que, en l'occurrence, le Sud est concerné, puisque, en position purement méridionale, la Grèce est à 123.881 mètres. En se dirigeant toujours vers l'équateur, mais aussi vers l'Est, on peut rejoindre la Turquie, au bout de 89.887 longueurs. Enfin, on peut se rendre dans la capitale, après 192 km. Le club en question existe depuis 1916, et il occupe le Stade Beroe de 25.000 places. Il a, au palmarès, un titre de Champions de Bulgarie et une Coupe nationale.

Le casting de ce film est facile à deviner, puisque son titre reprend les initiales de l'acteur principal : Jean-Claude Van Damme, qui n'est plus au faîte de sa carrière. On n'est pas dans le cas d'une superproduction, et il n'y a pas de commentaires à faire sur l'accueil du public : c'est-à-dire qu'il n'a pas eu de récompenses. Pourtant, cette oeuvre brille par son scénario, qui, au regard de l'acteur qui a été choisi, est assez singulier. C'est, en fait, plus le choix de ce dernier qui est remarquable. En effet, le tournage auquel il a accepté de participer, en l'occurrence, est taillé de telle manière que cette ex-superstar puisse montrer à ses fans comment il ressent, à 47 ans (il le dit au courant du long-métrage), la célébrité. Malgré cet âge mûr, il n'est pas certain qu'il soit convenable de dire que l'icône a déjà vu son heure passer. Certes, il ne fait plus vibrer les spectateurs des salles obscures, mais il préfère se faire remarquer par des explications confuses, qu'il ne sait manifestement pas mettre en forme, et on ressent, à travers cette nouvelle aventure, son désir de faire savoir cela à son auditoire, qui n'est plus à conquérir, et qui, par conséquent, assure un minimum de succès. Bien que la personnalité en question ne soit pas impliquée dans la direction de l'équipe cinématographique, il a eu une influence certaine sur celle-ci puisque le réalisateur serait lui-même un admirateur. Nul doute, alors, que celui dont on a cité le nom ait fait savoir aux scénaristes ce qu'il voulait. Ainsi, le décalage de cette intrigue par rapport à sa carrière antérieur témoigne d'une envie de changement, et il est à peu près certain que la gêne ressentie est la conséquence d'une évolution qui s'est enfermée danns un genre particulier. C'est-à-dire que, en ayant officié que pour l'action, les gens finissent par cataloguer, ce qui est restrictif.

A un mois de la présidentielle russe, Vladimir Poutime, qui ambitionne un retour à la fonction suprême de son pays, doit faire face à un mécontentement sans précédent : 100.000 personnes ont défilé, pour l'évincer.

La démocratie existe en Russie, sous sa plus forme, malheureusement. En effet, cette fédération - c'est sa dénomination officielle - est dotée d'organes (comme la Douma)  qui sont susceptibles d'assurer des contre-pouvoirs à l'exécutif central. Le peuple en question, par l'intermédiaire de son actuel Premier Ministre (qui, en tant que concitoyen de la nation concernée, est à son image, quelque part), nous a montré qu'il a le respect de ce que les générations du passé ont fixé, et l'on peut s'attendre que l'on saura se conformer au verdict des urnes. Si une fraction de l'électorat est mécontente, il y a lieu de croire qu'une puissante dynamique, qui n'est pas que portée par les élites de l'Opposition est en marche, et saura convaincre la majorité que le pays mérite d'autres destinées. Cela dit, il est impossible de ne pas se douter que ce dont on a écho - nous - en France est sensiblement différent de ce qui parvient aux oreilles du simple auditeur du fin fond de la Sibérie, par exemple. C'est-à-dire que tous ces mouvements, qui, vu d'ici, nous semblent justes, doivent être marginalisés, un peu comme s'il s'agissait du mécontentement d'extrémistes. Bref, il s'agit surtout d'une aubaine publicitaire, pour le parti organisateur.

Tout, dans cet intitulé, est facilement reconnaissable : que ce soit les 3 initiales de tête, le mot par lequel on reconnaît l'équipe (que le mot suivant ne saurait exactement caractérizer) ou le nom de la capitale. Cette fois, on s'intéressera à l'aspect culturel de ce grand centre urbain, dont l'occupation remonte à des temps immémoriaux. Cette histoire pluri-millénaire en a fait une cité incontournable qui n'a pas laissé insensible les Ottomans, lors de leur conquête des Balkans, à partir du XIVème siècle. Ils ont laissé une trace : une mosquée, qui, côtoient des monuments religieux chrétiens et orthodoxes. Voici un véritable creuset, donc,  et il compte, aujourd'hui, 1.202.000 habitants - on le rappelle. Le club en question existe depuis 1925. Il occupe le Lokomotiv Stadium de 22.000 places, et son palmarès 4 titres de Champions de Bulgarie et 4 Coupes nationales.