Les Américains sont prévenus : s'ils attaquent Bachar El-Assad, il en paieront le prix, a-t-il dit. C'est peut-être pou cela que la Russie a demandé à la Syrie de mettre son arsenal chimique sous protection internationale.
La voie vers le démantèlement de l'alliance qui fait peur sembgle souvrir. On dirait que, à Moscou, on commence à y voir plus clair dans le jeu de Washington. Là, on l'a dit : on va procéder a des frappes chirurgicale, pour punir le régime d'avoir utilisé des armes chimiques. Mais, pour être précis avec des engins meurtriers, il va de soi qu'il faut être libre de ses mouvements. Ainsi, cela suppose que les forces du camp adverses ne ripostent pas. Et, si l'on en croit le dictateur, ce ne sera pas le cas. Autrement dit, au Kremlin, on est peut-être scandalisé de l'arrogance dont on fait preuve à Damas. Car, imaginons que les rebelles arabes soient de vrais terrorristes, comme on veut le faire croire. Ces derniers ont quand même réussi à destabiliser leur pouvoir central, au point de le mettre à feu et à sang. A partir de là, il est nécessaire d'aller aider celui-ci à mettre fin à ce conflit, qui a causé la mort de dizaines de milliers de gens. Il y a eu tellement de morts, jusqu'ici, que les autorité locales n'ont plus vraiment la légitimité pour nous dire de ne pas intervenir. Et, sur place, il est bien idiot de pester contre le mouvement international, car la volonté que l'on manifeste est un réflexe de la nature humaine. Voilà une bonne raison de mettre un pied sur ce théâtre.
