Quand le chiffre d'affaires est supérieur à un milliard (ici, 1.225.572.000 € en 2013), on peut parler de mastodonte. C'est d'autant plus le cas que l'entreprise a été créée en 1987 à Nantes. L'aventure est donc assez récente, puisqu'elle n'a que 26 ans. En l'espace d'un peu plus d'un quart de siècle, on est passé d'une équipe d'une dizaine de chercheurs à une multinationale rassemblant environ 15.000 collaborateurs répartis sur 36 pays, apppartenant à tous les continents. Détail intéressant : le siège social du Groupe est basé à Luxembourg, alors que, historiquement, la structure a des racines françaises, comme si d'obscures raisons fiscales motivaient cette délocalisation.
Quoi qu'il en soit, le secteur paraît porteur : il s'agit de tester et analyser toutes sortes de produits. Les débuts ont été assurés par la bioanalyse dans le domaine agroalimentaire, mais, maintenant, on a élargi le champ d'action à à peu près tout : des contrôles alimentaires ou non-alimentaires (pour détecter les fraudes) au recherches environnementales, en passant par les expertises medico-légales, pharmaceutiques, ou destinées au B-TP, le catalogue de cet acteur économique se compose de plus de 100.000 méthodes de diagnostic. ce qui multiplie les possibles rentrées d'argent. Mais toute cette diversité de protocoles expérimentaux n'est pas utilisée d'égale manière, car les clients principaux sont également de grosses cylindrées, et, logiquement, elles doivent avoir recours aux mêmes choix, tout le temps. Faisons savoir, également, que l'entité fait avancer la Recherche, dans le sens où elle s'occupe de rassurer la population, quant à l'inocuité de nouvelles semences, qu'elles soient OGM ou non. On pense, aussi, aux études que commandent les journalistes pour les besoins de leur reportages télévisuels ou autres : ils contactent des laboratoires dits indépendants. Dans le giron que l'on étudie, il y en a 190 à travers le Monde, et leur activité ne fait que croître, ce qui est de bon augure pour l'avenir.
