Commençons par réaffirmer une vérité trop banale : depuis 2008, le chiffre d'affaires de cette entreprise fond significativement. Globalement, à peu près tous les acteurs de l'économie ont connu des difficultés à cause de la conjoncture difficile, mais, en l'occurrence, c'est un cas d'école. Aussi, on peut deviner le secteur concerné : c'est celui de l'édition de logiciel. Sur ce marché dominé par un géant américain (qui écrase tout avec Windows), on imagine qu'il très dur de se faire une place au soleil. Pourtant, le petit français y arrive, en figurant parmi les 10 meilleurs. Toutefois, il doit être assez en retrait, par rapport aux leadeurs mondiaux, puisque, en 2010, il n'a engrangé que 88 M d'euros - mais cela est une année de vaches maigres. Pour atteindre ce résultat tout à fait honorable, il a fallu le seul concours de 500 collaborateurs, qui sont répartis sur 3 continents.
Il est important de savoir que les pays qui hébergent les implantations du Groupe sont les Etats-Unis (qui représente le plus grand réservoir de consommateurs) le Canada, la France, l'Allemagne, la Grande-Bretagne - l'endroit où il faut être en Europe, pour une telle entité -, l'Italie, l'Espagne et la Chine. Son autre force est que, depuis 1984, il a développé un très large catalogue de produits, destinés au grand public (utilitaires, bureautique, gestion photo, dictionnaires...), qui est étoffé grâce à un partenariat avec un des concurrents : Microsoft - ce qui en dit long sur le sentiment de confiance du mastodonte. Parmi toute cette palette, on peut citer PhoneTools, qui est leader mondial : adopté par un grand nombre de constructeurs de téléphones mobiles, il s'agit d'un programme par lequel l'ordinateur effectue les transferts d'informations avec l'appareil que l'on garde sur soi. Enfin, pour finir de présenter les points forts de cette société, il faut parler du puissant réseau de distribution, qui se fait grâce à de petits revendeurs, des grossistes, et surtout Internet, qui permet une omniprésence mondiale.
