Les 3 policiers qui auraient violé une touriste canadienne dans les locaux du 36 quai des Orfèvres ont été trahis par leurs téléphones portables : des photos et vidéos avaient été échangés.
Cet incident extrêmement grave avait eu lieu dans la nuit du 22 au 23 avril dernier. Ce nouvel élément arrive donc plus de 6 mois après les faits. Entre temps, il y a eu cette affaire concernant leur collègue de Perpignan, qui avait dérobé des dizaines de kilos de drogue gardés dans la chambre forte de l'institution - le siège de la Police Judiciaire. De cet individu, on avait dévoilé le patrimoine quelques temps après. On rappelle cela, pour dire que, si, dans ce dernier cas, on a su mener une enquête exemplaire, il n'en va pas de même pour ceux qui ont offensé une femme. En effet, fouiller dans un appareil électronique est, aujourd'hui, une piste élémentaire, voire prioritaire, et mettre la moitié d'une année à penser à analyser la mémoire artificielle de l'assistant personnel est plus que bizarre, pour des professionnels rompus à l'éclaircissement de mystères en tout genre. Aussi, on est en droit de soupçonner que, derrière cette lenteur, il y a probablement de la corruption à deviner. Mais, rien n'est sûr : on verra dans 6 mois si on parle du trafic de stupéfiants.
