La tempête tropicale Issac a quitté Haïti, où elle a fait 4 morts, et atteint, désormais, le Sud de la Floride, où elle devrait devenir un ouragan. Le Congrès républicain de Tampa est menacé.
En ce qui concerne l'île que l'on a cité, le manque d'argent est tellement criant (ce qui entraône la désorganisation complète, parce que l'on a pris l'habitude de ne pas chercher loin) que le faible nombre de victimes n'est pas un drame, et cette distorsion de la réalité est bien embêtante, car la perte de quiconque est toujours, mais eux ne s'en aperçoivent pas autant que nous, parce que, quand la Vie est trop facile à perdre, on apprend à accepter la fatalité. A l'inverse, quand on est né là où l'économe est florissante, on en est à accuser ceux qui se devaient de prévenir d'un danger d'avoir mal fait leur travail, quand il y a des quens qui trépassent. Cela est logique, mais l'acharnement à trouver un coupable indique que l'on ne sait plus prendre acte en silence du tragique destin des uns et des autres. Cela dit, dans le cas présent, on ne devrait pas en arriver là : si, là oû on n'est pas efficace, il n'y a pas eu de dégâts humains conséquents, c'est que là où on a tout prévu, on saura maîtriser la situation. On voit que - probablement - il est question d'un petit dérangement climatique, mais le rendez-vous politique qu'il gêne fait qu'il est très médiatisé. Bref, cette information n'est pas vraiment météorologique.
