En raison d'un dumping (vente en dessous du prix de revient, qui est le coût d'un produit), Bruxelles a choisi de taxer aux frontières de l'Union Européenne les panneaux solaires chinois.
Au premier abord, on peut être étonné de cette décision de nos autorités continentales, qui ont tendance à sacraliser la "concurrence libre et non faussée". En effet, en mettant des barrières au commerce, elle déroge à son principe. Mais peut-être que cele ne vaut que pour elles-mêmes, tant il est vrai que, dans d'autres parties du Monde, on ne se gène pas pour user de méthodes illégales. Et cela fait réfléchir sur la maxime qui unit les 27 : on veut queleque chose de non faussé ; en l'occurrence, on empêche incontestablement la compétition internationale. Donc, en deuxième analyse, la Comission a agi conformément à ses idées historiques. Et, finalement, on peut même dire qu'elle a été gentille, peut-être trop. Car son mécanisme de défense comporte 2 volets : d'abord, les douanes frapperont les produits concernée d'un supplément 4 fois inférieur à ce qui est nécessaire, pour rétablir une situation équitable ; dans un deuxième temps - à partir d'août -, elle mettra un terme au déséquilibre. On pourrait faire choix d'être méchant, en pénalisant ce qui vient de l'extérieur, plus que ce qui se fait à l'intérieur. Et, vu que, dans nos pays industrialisés, on sait mieux valoriser le travail, on pourrait créer un leader économique plus puissant.
