Le Premier Ministre ukrainien Arseni Iatseniouk a affirmé que son pays est au bord du désastre. Le commandant en chef de la Marine s'est rallié aux Russes, et Kiev a mobilisé ses réserviste.
Si on parle de premier acte, c'est que l'on connaît, maintenant, la première réponse donnée à l'arrivée des soldats envoyés par le Kremlin. Il semble que la réponse soit inappropriée, car, sans connaître les effectifs militaires des belligérants potentiels, on imagine lequel va écraser l'autre. Et, quelque part, on pouvait deviner cette réaction, car, dans cette partie du Monde, on est plus partisan de l'affrontement armé que de la négociation diplomatique. Mais, il faut prendre en compte, aussi, que le pays qui affole les médias internationaux est pris entre 2 zones d'influences, et l'une d'entre elles ne peut accepter que la guerre s'installe à ses frontières. Aussi, elle devrait tout faire pour calmer le jeu, surtout que, dans cette entreprise, la commmunauté aux 28 membres sera sûrement aidée par l'Oncle Sam. C'est pourquoi les choses auront une suite : l'Union Européenne ne saurait se satisfaire d'une lente descente aux enfers. D'ailleurs, on peut en être sûr, le fait que les 2 armées voisines se regardent dans le blanc des yeux, sans entrer en contact, laisse penser que l'on se retient d'agir, car, en général, quand on a dégainé, c'est pour se servir de son arme. Encore une fois, on doit bien être conscient, sur place, que l'avenir dépend du comportement d'aujourd'hui.
