Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 18:19

Comme on pouvait le prévoir, on a entamé un nouveau test, selon le timing prévu. Pour commencer, on a choisi une recette qui, de mémoire, associe, de manière  inédite, deux ingrédients au goùt prononcé... Il s'est agi de la MONICA, qui, pour 10.50 €, comprend du figatelli, du roquefort, des champignons, de la brousse (du nom francisé de cette variété corse), des câpres, et du fromage. La "bataille" que devait se livrer les 2 premiers éléments a sûrement été identifié, mais, quoi quil en soit, autant le dire tout de suite, on a été déçu. D'abord par le service : entre le moment de la commande et celui de la livraison il s'est écoulé une heure, alors que, au téléphone, la personne qui avait enregistré la sollicitation avait dit une "petite demi-heure". Il faut croire qu'il y a eu un problème, et, d'ailleurs, c'est ce que le livreur a expliqué : il était seul, ce soir-là, ce qui explique le retard. On ne peut assurer que cette justification est exacte, mais ce n'est pas souvent que l'on doit faire face à ce genre d'imprevus. En tous cas, la pizza est arrivée chaude. Voilà, donc, un point positif. On peut, aussi, parler de la boîte, qui est jolie, et qui ne ressemble pas aux autres - il se peut qu'elle soit aussi plus petite. Surtout, il faut parler de la pré-découpe qui, elle, est un réel plus (+). Bien sûr, il faut parler de la dégustation, qui, elle aussi, n'a pas été à la hauteur de ce que l'on attendait. Il est vrai que la pizza a été vite avalée, et que l'on aurait mieux dû se concentrer sur le goût. On a donc pas vu passer grand chose, et quelque part, cela est un compliment, car cela signifie que le plat était succulent. Cela dit, vu que l'on s'en est aperçu au milieu de l'engloutissement, on s'est repris en main, et, là, un faible goût de saucisson est apparu.

Pour le deuxième essai dans cet établissement, on n'avait pas d'appréhension. On va en avoir, à force, puisque le retard que l'on avait constaté la première fois s'est reproduit ; dans une moindre mesure, certes (45 minutes), alors que l'on annonçait, encore une fois, un délai inférieur à une demi-heure. Même si ce désagrément est fâcheux, cela n'a pas été décisif, pour le jugement final, puisque la recette que l'on se proposait d'examiner est originale. Il s'est agi de la DELICIEUSE, qui vaut 10 €. Pour ce prix-là, la pizza comprenait de la viande hachée, du camembert, des oignons, et, bien sûr, le traditionnel fromage (ainsi que les olives - non dénoyautées - et la sauce tomate). Voilà pour les ingédients. Le reste coule de source : s'il y avait du retard, le plat était chaud, et on ne répètera pas tout le reste. Sur le papier, donc, on pouvait s'attendre à une confrontation des saveurs, entre l'aliment carné et la spécialité normande au lait. Elle a bien eu lieu, mais pas comme on s'y attendait. Cela n'est pas plus mal, car, si les 2 goûts avaient joué sur le même tableau, l'un des 2 aurait annihilé l'autre, puisqu'il aurait été plus puissant. Là, il se trouve que ce que l'on a élaboré à partir de chair animale occupe un registre gustatif différent de ce qui est issu de la filière qui transforme le liquide blanc que l'on boit, usuellement, au petit-déjeuner. Le premier produit que l'on a cité fait valoir toute sa puissance, qui est même épicée, et il faut rappeler que le hachage consiste à aromatiser ce que l'on reconstitue par la suite. Cette expression n'est pas contrée par le deuxième élément qui, lui, tel un tapis, agit sur les papilles d'une manière très discrète, mais que l'on sent. Du coup, les végétaux ont une présence non-négligeable.

On a un peu tardé (même beaucoup) à effectuer ce troisième test. Cela n'a pas changé grand chose, sauf que, dans ce cas-là, le risque de re-goûter une pizza que l'on avait déjà goûté. C'est pourquoi, vu que l'on avait une idée encore assez précise de ce que l'on avait choisi, on a préféré commander une pizza qui correspond à un grand classique. Il s'est agi de la TARTIFLETTE, qui, pour 10.50 €, comprend, sur un lit de crème, des pommes de terre, des oignons, des lardons, du reblochon et l'habituel "fromage". Il faut dire que, même si on a cru attendre un peu trop longtemps, le livreur a été bien gentil, puisque l'on avait mal prévu comment payer : on a donc obtenu une avance, de quelques 70 centimes. Une erreur à ne pas renouveler, car, pour les commerçants qui se lancent dans l'aventure de la livraison à domicile, les défauts de paiement doivent être monnaie courante, et le sujet doit être très sensible. Cette activité est basée sur la confiance, et les vendeurs pré- supposent que le client aura la décence de pouvoir payer le service qu'il a demandé. Bref, il est temps de parler de la dégustation, qui n'a pas été vraiment satisfaisante, dans le sens où on a pas vraiment eu, en bouche, de morceaux solides, mis à part la viande. Pour ne pas être trop déçu, on peut toujours croire que l'on a pas fait assez attention, et, sans que l'on puisse identifier le goût (puisque l'on avait pas croisé l'ingrédient savoyard depuis longtemps), on peut dire l'appareil de base avait une saveur douce assez caractéristique. On a parlé d' "appareil" : cela correspond à ce qui est liquide, ou plutôt pâteux, c'est-à-dire les produits lactés. A croire que les légumes ont été coupés en petits morceaux que l'on a pas senti.

Partager cet article
Repost0

commentaires