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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 16:46

Pour une fois, on étudie un film issu d'un cinéma peu commun : celui de la Thaïlande. En l'occurrence, la production que l'on étudie date de 2003, et elle a eu, en France, un écho particulier, dans le sens où l'oeuvre est tombée dans le filet de Luc Besson, ce qui a abouti à une collaboration avec des rappeurs français, D'ailleurs, le long-métrage dont il est question a été primé au Festival de Deauville. Si c'est ainsi que la collaboration est apparue, on peut voir tout le bénéfice qu'à notre pays à payer des professionnels qui s'occupent de dénicher les perles des cinéastes étrangers. Car l'exploitation a été un succès : on peut le penser. Comme on s'intéresse à  pays de tradition bouddhiste, au sein duquel la foi est particulièrement ancrée, il serait dommage de passer à côté de cette caractéristique. Plus précisément, il s'agit d'analyser comment on peut en venir à croire que l'absence de la divinité est cause de la sécheresse qui sévit. Cela est assez troublant car, en somme, c'est croire que quelque chose qui n'existe pas au moins concrètement ("Dieu") peu avoir une action sur une situation bien réelle. Le fait est encore plus gênant, quand on se dit que, si on continue à croire que cela tient de la logique, c'est que l'arrêt du sinistre (qui est climatique) et le retour de la protection divine - que l'on a provoqué - sont en conjonction. Ainsi, on tient le raisonnement suivait : l'absence de l'objet du culte engendre le désordre de la météo ; or, ce que en quoi on croit est là ; donc cette présence évite le dérèglement des éléments. Et, même si cela ne se vérifie pas, l'élan de croyance que l'on se transmet de génération en génération fait que l'on excuse volontiers à notre idole de ne pas avoir l'effet escompté, car, comme quand on aime, on est aveuglé par le bonheur.

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