OM-Boulogne

Ce fut encore une belle journée, très ensoleillée. Dans ces conditions, on ne peut considérer notre victoire que comme l'apothéose couronnant la soirée. Quoi qu'on en dise, les Boulonnais sont arrivés bien en avance : il était à peu près 16:30, mais, malheureusement pour eux, le soleil était déjà presque parti. En tous cas, ils n'étaient pas excessivement nombreux, mais, de loin, il est assez difficile d'estimer le nombre de gens. Assez, toutefois, pour que quelques minutes avant le match, ils se fassent entendrent, alors que le stade se remplissait ; avec un chant qui était le nôtre, d'ailleurs.
Mais, ce qui a été frappant, c'est la piètre manière dont nous avons acceuilli nos hôtes. Les différents groupes de supporters n'avaient pas préparé d'animations extravagantes : il faut dire que beaucoup d'entre nous travaillaient.  Alors, les drapeaux étaient de sortie au Virage Nord comme au Virage Sud. En tant que MTP, on peut dire que nous avions distribué une multitude de drapeaux de couleurs vives unies, ce qui, de loin, donnait quelque chose de bien, d'après les photos.
Il importe peu de savoir le reste, et c'était dommage de devoir constater que les Marseillais n'avaient que de peu d'égards pour le Petit Poucet de la Ligue 1, qui, par son statut d'équipe nouvelle, est menacé de redescendre en L2. Vu qu'il est très probable que cela arrive, nous aurions pu leur montrer ce qu'est un stade en folie. Car on ne peut passer sous silence le fait que le Vélodrome n'était pas plein, loin de là. Du coup, ceux qui étaient présents ont eu la place de s'amuser, en allant d'un bout à l'autre de la tribune. Cela a surtout eu lieu vers la fin du match. La question est de savoir si cela a déclenché le départ de bon nombre d'entre nous,, mais, dès la soixante-dix-neuvième minute, les chants se sont arrêté, et l'enceinte sportive a commencé à se vider. On s'accordera pour dire que, effectivement, ce genre de match est d'intérêt moindre.