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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 21:32

Notre Premier Ministre - Jean-Marc Ayrault - a commencé à entendre les objections des parlementaires concernant le projet de loi sur la moralisation de la vie politique. Le locataire de l'hôtel Matignon est confiant.

C'est peut-être pour cela qu'aucun gouvernement n'a osé faire ce qui est annoncé : comme l'ampleur des tricheries dépasse l'entendement, il est vraiment épineux de trouver un comprromis qui soit juste. En effet, les législateurs réfléchissent à un dispositif dont le but est de venir à bout des fraudes ; par conséquent, les moyens auxquels on a recours sont susceptibles d'être lourdement coercitifs. C'est là que le bât blesse, car il s'agit d'officialiser un texte transversal. Aussi, avec le temps, on peut s'apercevoir que le fait de dire que cela s'apparente à du voyeurisme est loin d'être une provocation. Cela est évident, et il est crucial de restreindre l'application de ce principe aux seuls ministres, car ce sont eux qui décident. Dans ce cas-là, on pourrait penser que, alors, les conseillers régionaux et généraux (qui vont peut-être être mis sur un même pied d'égalité), et, aussi, aux maires ; à la différence des fonctionnaires du commun des mortels, puisque ceux-ci ne font qu'exécuter, en théorie. Il faut ajouter, donc, que la taille de l'appareil subalterne n'est pas la même : les décisions prises à Paris sont valables sur tout le territoire national, avec des centaines de milliers de petites mains qui concrétisent les ordres donnés.

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