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31 août 2013 6 31 /08 /août /2013 20:00

Le Etats-Unis, par la voix de Barack Obama, ont donc décidé d'intervenir en Syrie, où ils seront aidés par les Français, mais pas par les Anglais. Leur action sera limitée dans le temps, et devra être avalisée par le Congrès.

Les choses se précisent, mais ne sont toujours pas certaines. En effet, si les représentants du peuple américain disent majoritairement "non", il ne se passera rien : on aura juste eu de quoi avoir peur. Car, du coup, toutes les nations belligérantes sont menacés : les uns seront bombardés, les autres seront susceptibles d'être victime d'une attaque terrorriste. Car, les choses risquent de gronder sévèrement, car ceux qui vont être attaqués ont tout le temps de se préparer. Il est vrai que ceux qui, sur place, ne veulent pas mourir on le temps de fuir, mais l'annonce de leur fin, s'ils l'ont (car leur gouvernement ne doit pas leur dire), ne doit que rajouter de la peine à leur situation tragique - qui n'est pas fixée. En fait, le cours des évènements prend une tournure assez ubuesque : dans le cas présent, qui est extrèmement complexe, on prend rendez-vous, pour aller se fourrer dans un guêpier, dont les conséquences sont imprévisibles. Finalement, s'arrêter aux considérations financières est peut-être trop simple, car, en retour, on a cette culpabilité d'avoir laissé tué des innocents, alors que l'on aurait pu les sauver. Comme la voie vers laquelle on s'oriente, il faudrait se contenter d'avoir été sur le point de se lancer dans la bataille.

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