Ce film n'est pas vraiment récent : il date de 1995. On retrouve, dans son casting, de nombreux individus, qui sont devenus, depuis lors, des grands noms du cinéma français, comme Mathieu Kassovitz (le réalisateur), Vincent Cassel, ou encore Omar Sy - qui a un rôle qui passe presque inaperçu. Il faut dire que, d'une part, cette oeuvre a un impact puissant sur la société, puisque le Premier Ministre de l'époque a invité ses collaborateur à visionner ce long-métrage, à la manière d'un professeur d'école qui projette des images à ses élèves ; d'autre part, il a été récompensé plusieurs fois par les académies nationales, ce qui lui a valu un rayonnement international. En ce qui concerne cet article, on va parler d'un détail qui marque le comportement de chaque Français : il s'agit de l'adoration que l'on a, en général, de Bob Marley. Voilà un passage presque obligé, pour tout adolescent, pour une simple et bonne raison. En fait, le chanteur en question était - on le sait - un gros consommateur de produits illicites que l'on fume, et dela correspond à l'affirmation de la personnalité. En effet, vers l'âge de 15 ans, on commence à découvrir (ou non) les stupéfiants. Comme il apparaît à tous que le simple fait d'inhaler des vapeurs de tabac n'est pas bien grave, et que la preuve en est que l'on réussir avec cette tare, la promotion de l'artiste jamaïcain est imposée à tous par les bons-vivants, qui veulent faire partager leur trouvaille de ces plaisirs que sont les drogues douces et la musique. Il est pourtant dommage, pour un homme qui s'est acharné à promouvoir des idées de paix, d'être constamment associé à l'usage des feuilles à rouler. Certes, cette pratique s'accorde bien avec une harmonie au rythme lent et planant, mais il faut reconnaître que cela nous conduit à une situation ubuesque : celle des champions européens du cannabis.
