Au troisième jour du blocage de l'Etat fédéral des Etats-Unis, le Trésor met en garde contre un défaut de paiement catastrophique, dont l'impact serait plus grave que celui de la crise de 2008.
Il semble que les banquiers aient trouvé leurs successeurs au titre d'abrutis, responsables de la déchéance de leurs partenaires économiques, et cela pourrait bien causer la perte de l'Oncle Sam, car il va de soi que, à l'heure où le Monde se relève difficilement du coup de massue qu'il a pris il y a 5 ans de cela, ceux qui suivent (les Européens, entre autres) commenceraient à penser s'il est bien judicieux de s'attacher à marcher dans les pas d'un leader qui n'arrête pas de chanceler. Certes, pour l'instant, ce dernier est tellement incontournable qu'il a encore de la marge, avant de détourner les investissements directs étrangers. Car c'est cela qui est en jeu ; et, comme il existe des pôles émergents, on aurait envie de dire que chaque faux pas favorise ces derniers. Car, chaque jour qui asse montre combien le problème est profond : l'avis d'une poignée de députés n'est pas grand chose face au poids de millions d'adhérents. Aussi, ceux-ci pourraient obliger quelques individus à voter en faveur, et le fait que cette logique ne soit pas à l'oeuvre montre que, au final, c'est tout un appareil d'envergure national qui cautionne que l'on fasse obstruction. Autrement dit, que tous ces gens se rangent d'un même côté n'est pas gagné.
