Suite à son refus de mettre en oeuvre le plan de sortie de crise que la Ligue Arabe proposait, alors qu'elle l'avait d'abord accepté, la Syrie s'est vu signifier sa suspension de l'organisation internationale.
Il semble que, dans cette affaire, Bachar El-Assad (le Président qui ne respecte pas ses engagements) a eu un égoisme mal placé, sans qu'il le veuille. En effet, le monde arabe est comme une grande nation qui, parce qu'elle a subi la colonisation de différents peuples, s'est vu imposer des frontières, pour rendre l'administration plus facile. Mais, ce qui arrive chez l'un est immédiatemement relayé chez l'autre, comme dans d'autres communautés. Et, avec la distance, on a pas l'impression d'être concerné. C'est pourquoi le scénario suivant est possible : vu que, dans ces pays, les médias ne sont que partiellement muselés, on a dû sauter sur l'occasion, quand il s'est agi de relayer l'information selon laquelle le pouvoir voisin avait des problèmes, puisque, par là, on auratrouvait une échappatoire, pour ne pas aborder les affaires intérieures. Alors, il est plutôt naturel que, à la longue, les populations locales ait fini par souhaiter à leurs frères de vivre en paix - comme chez eux. Face à des manifestations que l'on imagine de plus en plus grosses, chaque gouvernement aurait été obligé de réagir, ce qui donne la situation que l'on constate. Il aura donc fallu du temps pour que ces pauvres gens réagissent, mais, finalement, ils l'ont fait.
