En étudiant cette chanson, il convient, d'emblée, de rendre un hommage aux Bangles, qui, en 1988, ont créé cette chanson. Autrement dit, dans cet article, on s'intéresse à une reprise qui, pour le coup, est srictement identique à l'origine : souvent, les artistes de la nouvelle génération se permettent une légère varation (la répétition supplémentaire du refrain, par exemple), mais là, ce n'est pas le cas. Ainsi, en 2002, on reprend exactement les 4 couplets, dont le premier tient lieu de refrain. Celui-ci débute le texte, et, comme le second, il compte 4 phrases complètes, qui consistent, surtout, à se poser des questions. Les troisième et quatrième parties se ressemblent, et font la différences avec les paroles du début. Il n'y a plus, dans ces 2 cas, que 5 morceaux de phrases, que l'on peut assembler différemment. Ensuite, la conclusion est constituée par la répétition, à 4 reprises, du premier temps - celui que l'on répète. Au niveau du sens, le problème qui se retrouve dans ces paroles pose la question, d'abord, de l'accord entre 2 êtres que relie un amour naissant ; ensuite, on s'intéresse à l'aspect providentiel de cette harmonie, car, dès lors que les 2 partenaires décident de mettre en commun leurs sentiments, l'un peut apporter à l'autre la sensation d'être aimé. Donc, il est vraiment crucial de savoir que l'on ne fait pas fausse route, et que les pensées des protagonisted sont les êmes. Et, comme cette convergence d'intérêts est un cadeau de la Vie, on n'ose pas y croire. Car, si l'on ne se trompe pas, et que l'entente est bien là, il pourrait bien naître la "flamme éternelle" de l'amour. En fait, c'est la joie d'avoir trouvé ce que l'on estime être le meilleur qui puisse arriver dans une existence qui fait que l'on croit que cela durera pour toujours, car, en pratique, les choses durent rarement.
