Le ministre délégué aux personnes handicapées - Marie-Arlette Carlotti - a décidé d'être parmi les premiers à déclarer son patrimoine. Par contre, son collègue des Affaires Etrangères aurait un compte en Suisse.
On ne peut que reprendre ce que tout le monde dit : il est parfaitement inutile de laisser le libre choix à des gens, qui évoluent dans un milieu où tricher est monnaie courante, de déclarer ce qu'ils veulent ; ils faut un contrôle extérieur. On devrait pourtant savoir comment s'y prendre : quand il s'agit d'imposer fiscalement la population, il est de notoriété publique que certains font tout pour cacher aux autorités une partie de ce qu'ils possèdent. Si bien que, depuis peu, le fisc fait l'effort de s'informer au préalable de la largueur de l'assiette qu'il peut ponctionner. Entre autres, ce deispositif a pour but d'empêcher les menteurs de ne pas tromper leur entourage. On a tort de croire que les individus à la tête de l'Etat. Pourtant, le bonsens laissent penser que ces élites, qui sont des modèles pour tant de concitoyens, ont, en eux-mêmes, une décence qui les pousse à l'honnêteté. Mais, la compétition à laquelle se livre les énarques les oblige à recourir, de temps en temps, à la fraude, qui, en l'occurrence, n'en était pas vraiment une, il y a encore peu. Il faut quand même reconnaître que, avec la rapidité qui caractérise le monde de la finance, ils pourraient rapatrier leurs fonds, quand ils sont exposé médiatiquement.
