Suite à la brusque décision du gouvernement grec de stopper la télévision publique, le Conseil d'Etat a annulé cette décision. Cela est temporaire, en attendantt la constitution du nouvelle entité.
La Grèce est bien une périphérie de l'Europe : ses dirigeants sont eux aussi en retard, semble-t-il. En effet, le fait que, du jour au lendemain, quelques milliers de salariés est un peu abusé. Cependant, il y a des circonstances atténuant l'erreur : on a appris avec horreur que cette société connaît l'essor d'un parti dangereusement nationaliste- l'Aube Dorée. Aussi, il n'est pas impossible que ces extrémistes aient pu obliger les membres du gouverneement à agir comme des brutes peu recommandables. Heureusement, il y a des textes législatifs, et, en cela la démocratie qu'assure Athènes vient d'être sollicité la soupape de sécurité qu'est le pouvoir judiciaire joue pleinement son rôle. Mais, l'influence du mouvement réactionnaire que l'on a évoqué n'est peut-être pas à mettre en cause. Il n'est pas question de porter des accusations infondées, mais, dans le cas où le coup de sang que l'on veut deviner n'aurait pas eu lieu, il faut dire que quelque chose ne tourne pas rond, dans le sérail local. Ainsi, ses membres veulent donner un coup de pied dans une fourmilière vermoulue par la corruption, mais ceux qui entreprennent ce netoyage feraient bien, eux aussi, de balayer devaut leur porte, car leurs agissements les trahissent.
