Barack Obama s'est rendu à Berlinpour y fare un discours rendant hommage à celui de John Fitzgerald Kennedy 50 ans auparavant. Il a appelé à réduire d'un tiers le stock d'armes nucléaires ; la Russie refuse l'offre.
Pourtant, la proposition s'inscrit dans un mouvement assez large : celui du désarmement global. Aussi, pour ne pas perdre son avantage, la première puissance économique mondiale veut s'assurer que tous ses concurrents militaires feront la même chose, car elle doit tenir à sa position de leader, en terme de force de frappe. Il vaut mieux croire que Moscou l'a compris ainsi, et que le Kremlin a dit non pour embêter la Maison-Blanche. Car, du coup, celle-ci ne peut pas faire des économies sur ce poste de dépense, alors que les temps actuels voudraient que l'on libère le maximum d'argent pour réparer les blessures infligées à l'économie. Mais il n'est pas certain que Washington aient tant besoin de liquidités, et c'est peut-être le géant eurasien qui se prépare à un cataclysme inpensable. Il faut dire que l'épineux problème syrien incite à s'armer jusqu'au dent, pour mieux anéantir la Planète. Ceux qui dirigent le plus vaste territoire du Monde ne sont donc pas disposés à limiter leur puissance, comme ils avaient pu le faire, à l'époque de l'Union Soviétique. Il faut dire que, il y a quelques décennies, il n'y avait que 2 superpuissances, et que les élus slaves étaient, alors, plus enclins à modérer leurs ardeurs : maintenant, ils ont perdu de leur superbe.
