Le vice-Président des Etats-Unis a affirmé que, à la Maison-Blanche, on était convaincu de la culpabilité du régime syrien, concernant l'usage des armes chimiques. L'Oncle Sam est prêt à intervenir.
La situation s'est débloquée, surtout, avec la décision russe de ne pas intervenir. Il faut dire que, sûrement, l'usage d'outils de mort non-conventionnels a quelque peu sonné Moscou, qui, au bout de plusieurs années, a enfin lâché prise. Il est possible, aussi, que les administrateurs aient décidé que le moment était venu de relancer l'industrie de la défense avec une petite guerre. Quoi qu'il en ait été réellement (car il ne serait pas imossible que, en coulisses, on se soit arrangé avec le Kremlin, pour qu'il se retire après le franchissement de la "ligne rouge" fixée par Barack Obama, et il faut faire remarquer que la soudaine volte-face de l'administration de Vladimir Poutine peut être suspecte. Peut-être, même, que, à Xashington, on se fiche pas mal de ce que Bachar El-Assad - le dictateur de Damas - fait, dans sa frénésie meurtrière. Mais, puisque l'on avait promis de sévir en cas de violation des traités internationaux, il fallait intervenir. Il n'est pas certain que l'on déclenche le déluge de feu, car il faut attendre le départ des inspecteurs de l'ONU. Sur ces derniers, pèse une pression considérable, car, d'ici à ce qu'ils partent, on peut toujours les prendre en otage, pour ralentir l'arrivée de la cavalerie. Dans ce cas là, les sacrfieraient-t-on ?
