Le représentant des associations tsiganes de France a rappelé à François Hollande qu'il s'était engagé à assurer l'accès au travail aux Roms, qui, selon lui, ne pourront s'intégrer qu'à cette condition.
Cela mettra peut-être un terme aux démantèlements de camps des membres de la communauté en question, et, même, aux vols charters qui - il est vrai - rappellent très franchement les méthodes du temps de Nicolas Sarkozy. En effet, renvoyer chez eux les étrangers chez eux : notre pays jouit d'une aura extraordinaire dans le Monde entier, et ceux qui se sont mis dans la tête que leur destin était au sein de notre société auront le dernier mot, puisque, comme le passé récent nous l'a montré, les candidats à l'immigration peuvent revenir tant qu'ils en ont la force. C'est donc à nous d'accepter que d'autres puissent fouler le sol que nous avons cru être en droit de nous approprier : d'autant que, si nous nous entêtons à refuser leur présence, nous devons faire face au vandalisme que les nouveaux venus ont importé. On voit que, par conséquent, il vaut mieux céder, et trouver des solutions pour permettre aux trouble-fêtes de prendre racine dans un milieu où on ne veut pas d'eux. Et pour cela, il est vrai que le mixage professionnel est un outil inégalable : dans ce "chaudron" qu'est une entreprise, les gens sont obligés de se côtoyer de manière durable, et c'est ainsi que, par le biais de l'observation et de la curiosité, les protagonistes en présence finiront par imbriquer leurs existences, et, pour cette harmonie, la couverture du salaire n'est pas négligeable.
