Le Président déchu de l'Ukraine - Viktor Ianoukovitch - a vu ses comptes ouverts au Liechtenstein être gelés. Cela vaut aussi pour ses avoirs financiers placés en Suisse et en Autriche.
Le fait mérite d'être souligné, car ce micro-Etat a la culture du secret. Il faut croire que le coup de semonce qui a été adressé aux paradis fiscaux a été plus qu'efficace, car, d'après les médias, il n'avait pas été demandé de bloquer cet argent : il faut dire, alors, que, en fait, il s'agit d'une initiative du gouvernement local, qui a décidé de publier une liste de 20 noms qui doivent faire l'objet de restrictions. Ainsi, la principauté en question reprend l'action de ses voisins helvètes. Reste à savoir quel lobby a réussi à forcer le secret bancaire, pour dénoncer des gens qui ne sont même pas citoyens européen. Sûrement que les révolutionnaires de Kiev veulent retrouver ce que leur ex-leader a détourné. Ce serait rassurant que cette hypothèse soit vraie, car, au cas où cela ne résulte pas d'une requête des rebelles, cela serait du zèle de riches, qui voudraient que l'on coince rapidement l'ancien décideur. Dès lors, pas étonnant que la Russie menace d'intervenir militairement, car on dirait que les occidentaux essaient d'arracher à l'ancien monde soviétique un membre supplémentaire : la conversion d'un pays sous l'influence de Moscou a l'économie de marché et à l'Etat de droit pourrait faire éclater la Communauté des Etats Indépendants (la CEI).
