En réaction à l'enlèvement d'Hassan Al-Moqdad, un puissant chef de clan au Liban, ses supporters ont annoncé le rapt d'une vingtaine de Syriens, dont des membres de l'armée rebelle.
On peut déduire plusieurs choses de cela : la plus évident est que cet étalement est inquiétant, car, si le mouvement fait tâche d'huile, et que, au sein de l'Islam, les différents courants de pensée s'affrontent, il y a de quoi avoir peur... Même si on peut y voir un moyen d'essoufler l'Iran, qui menace Israël - la seule superpuissance régionale capable d'entraîner le Monde dans une guerre mondiale. Cela dit, il est peut-être inutile de brandir cette menace, car, malheureusement, les 2 pays concernés forment un seul bloc, dans le sens où le plus grand voudrait annexer l'autre. C'est-à-dire que, pour le plus petit, les vieux fantômes d'une guerre civile sans fin réapparaîtraient, dans le cas où l'organe clandestin auquel on pense ; ce qui est inacceptable, car il s'agit bien de 2 nations différentes. En parallèle, on peut se dire que, si ceux qui agissent dans l'ombre en sont à capturer des ennemis hors du territoire adverse (qui est aussi le leur), cela montre leur faiblesse actuelle, qui est due au resserement des liens dans le camp d'en face. Ainsi, c'est la mort dans l'âme que l'on doit conclure que, sans réel sursaut, ils sont perdus, surtout si les voisins s'rn mêle, car la communauté internationale devra sévir brutalement.
