Il avait été annoncé, il y a presque une semaine, que John Kerry allait prendre la suite de Hillary Clinton à la tête de la diplomatie américaine. Aujourd'hui, Barack Obama a confirmé cette nomination.
Il est assez étonnant que, depuis la France, on ait connaissance de cela. En effet, il ne s'agit, après tout, que d'un remaniement ministériel, dont on aurait pas dû avoir connaissance, en Europe. Sauf que la dame en question n'est pas n'importe qui : c'est la femme (ou ex-femme) d'un ancien président, et il ne fait pas de doute que c'est son fameux nom qui veut que l'information soit aussi relayée. Toutefois, une ombre terrible est au tableau : étant donné qu'il s'agit de l'ancien adversaire de l'actuel locataire de la Maison Blanche, on peut imaginer ce qui serait arrivé si elle avait eu accès aux fonctions suprêmes. Malheureusement, à cause de ce retrait, certains risque d'y trouver quelque reproches à faire aux femmes ; cela dit, elle a brillament fait son travail pendant 4 ans. A côté de cette remarque, il convient, aussi, de noter qu'il est intéressant que, pour remplacer une superstar de la politique, on a fait appel, non pas à une célébrité du même statut, mais à un homme qui mérite de briller, dans le sens où, il y a quelques années, il avait été choisi pour s'asseoir devant le Bureau Ovale. Il est assez singulier que, dans l'administration des Etats-Unis, ceux qui ont raté une fois leur chance peuvent revenir.
