Grâce à l'accord qui vient d'être trouvé à Lausanne, il sera possible, pendant 25 ans, de contrôler l'industrie nucléaire iranienne, afin qu'elle ne produise pas l'arme nucléaire. En conséquence, l'uranium enrichi existant sera dilué.
Selon les diplomates concernés, le consensus que l'on a pu dégager est minimum. Peut-être. Peu importe : l'important est que, par là, on ait pu noter le retour de la République Islamique dans le sillage des nations fréquentables, avec lesquelles on peut négocier. Cela dit, le délai est peut-être écoulé, c'est-à-dire que, si, en fait, on a enfin accepté de collaborer avec les inspecteurs internationaux, c'est que, peut-être, on a déjà mis assez de côté pour installer des têtes explosives sur des missiles. Et, dans ce cas, il apparaît vraisemblable que l'on se retiendra, d'ici à ce que les mouchards soient partis, d'utiliser l'arme que l'on aurait d'ores et déjà mis au point, pour ne pas déclencher les foudres des peuples les plus forts de la Planète. Même après, c'est-à-dire au delà du quart de siècle prévu, il se pourrait bien que les descendants des Perses aient jugulé leur envie de détruire leur principal ennemi supposé - à savoir Israël. En effet, sûrement que, à Téhéran, on se dit que, si le fameux moyen que l'on a trouvé fait si peur, c'est qu'il ne faut s'en servir qu'en tout dernier recours, comme un joker, au jeu de cartes. Ce serait pour cela que l'on s'obstine à vouloir s'ingérer dans des affaires qui ne sont pas les nôtres.
