L'architecture de ce Groupe est assez particulière, dans le sens où plusieurs entités persistent à exister en son sein en tant qu'unités distinctes. En fait, à côté du sens juridique du premier mot de cet article, il convient de prendre en compte, aussi, son acceptation courante, c'est-à-dire celle par laquelle on introduit la notion de pluralité : dans un même cadre, plusieurs éléments se juxtaposent, comme si les entreprises rachetées au cours de l'Histoire n'avaient pas été complètement absorbées. Cela serait ainsi, peut-être, car le fait qu'il y ait, sur la chaîne de production que l'on se propose d'étudier, plusieurs acteurs apportant chacun leur côté, une expertise qui leur est propre, serait de nature à rassurer les clients. Car il faut dire que le travail que l'on se propose de réaliser est assez pointu.:principalement, on s'occupe de construire et de livrer des centres de valorisation des déchets, ce pourquoi on a atteint le rang de n° 1 européen. Et, il est possible aussi, de compléter l'offre par le traitement des fumées, ce qu'assure une filiale achetée de longue date. A côté de cette démarche, qui peut contribuer à l'apaisement de la crise environnementale, il y a une importante d'entretien et de mise aux normes de chaudières industrielles. Enfin, il y a un troisième axe, par lequel on assure l'avenir de l'ensemble, puisque c'est ainsi que, en l'occurrence, on promeut une vertu cardinale : l'innovation. Ainsi, on a eu l'honneur d'être choisi pour participer à des programmes de recherche scientifique prestigieux (ITER, LMJ).
Pour atteindre un tel niveau d'excellence, on a regroupé, en 2013, 2.800 collaborateurs répartis dans 15 pays. Malheureusement, une telle présence à l'internationale n'est pas suffisante : pour la même année, on n'a enregistré "que" 781.877.000 € de chiffre d'affaires. Quand on sait que l'aventure dure depuis 1966 (sous le nom "Constructions Navales et Industrielles de la Méditerrannée"), on se dit que la progression est vraiment difficile.