Le plus impressionnant, concernant cet individu né le 9 avril 1952 à Boulogne-Billancourt, est, probablement, qu'il est issu d'une famille privilégiée de longue date. Non pas qu'elle soit spécialement argentée, mais, par la fonction de ses membres, elle s'est souvent retrouvé dans l'entourage des Puissants : si on remontre son arbre généalogique, on peut remonter aux Valois, au Moyen-Age. Quelque part, donc, il est assez juste que, au bout de quelques siècles, ce clan parvienne à un haut rang d'envergure nationale. Et, au-delà de cette logique, le défi (celui d'entrer dans la lumière) était de taille, puisque les ascendants directs de celui dont on étudie la biographie, c'est-à-dire les parents et grands-parents, étaient ingénieurs. D'ailleurs, cela ne concerne que les hommes, car il faut dire que les habitudes de la lignée semblent rigides, avec les femmes qui sont destinées à être mères au foyer. Bref, la voie qui, en l'occurrence, est suivie n'est pas dans la continuité du chemin tracé par les aïeux. Il fallait faire mieux, et il convenait de trouver un circuit de formation différent : après une solide formation dans un des établissements scolaires les plus réputés de France, il entre à l'Ecole Normale Supérieure en 1974, à l'âge de 22 ans. 3 ans plus tard, il intègre l'Institut d'Etudes Politiques de Paris, puis l'ENA, dont il ressort en 1978, à l'âge de 26 ans. Il est alors affecté au tribunal administratif, et n'y reste pas très longtemps, puisque ses engagements politiques, dans lesquels ils s'investit, alors, depuis 3 ans, commencent à payer. Ainsi, dès 1981, il devient député de l'Indre, puis des Hauts-de-Seine. 10 ans plus tard, il prend des fonction de ministre, passe, aussi, par de nombreux aux postes aux responsabilités électives, avant de revenir, en 2012, sur le devant de la scène.
