Un navire ayant à son bord un individu susceptible d'être porteur du virus Ebola s'est vu refuser l'accès aux eaux territoriales dépendant du gouvernement maltais, alors que France, on rapatrie la jeune femme qui en est atteinte.
Voilà qui indique une chose : les dirigeants de l'île en question ont peur de cette maladie nouvelle, et, selon paris, il n'y a rien à craindre. Cela signifie que, quelque part, on a pas confiance en les infrastructures du pays, du côté de l'archipel méditerranéen. Il faut dire que, là-bas, on manque de place, pour construire des centres hospitaliers géants. On souligne, donc, la fierté hexagonale, par laquelle on se sent la force d'accueillir cet agent pathogène. On fait donc un pari audacieux, puisque nous faisons prendre à nos concitoyens le risque de véhiculer une telle infection. Ainsi, on peut dire que l"interdiction dont on parle n'est pas si dénuée de sens : on ne veut pas faire le jeu du parasite. D'ailleurs, il vaudrait mieux qu'une sorte de coalition musicale construise un hôpital performant sur place, pour prendre en charge plus rapidement les patients. Car, en fait, si la communauté internationale est longue à intervenir, c'est, entre autres, car on compte sur les populations locales pour endiguer le fléau.
