Voici, encore, une belle aventure d'entrepreneur. Celle-ci a démarré en 1999, avec un individu qui s'était forgé une solide expérience dans une autre structure, dont l'activité était quasi-identique. En fait, la force de cette nouvelle entité est d'avoir su faire un bond technologique, qui justifie la volte-face de l'actuel patron. En flairant que les équipements mobiles étaient appelés à devenir des éléments banals, il a eu raison car il se retrouve aujourd'hui en position de leader mondial, avec 233.300.000 € (en progression par rapport aux exercices précédents) et une présence sur tous les continents, par le biais de 27 implantations et 5200 collaborateurs.
Il est illusoire de persister à cacher comment on engrange des revenus : il s'agit de vendre des logiciels de jeux vidéos sur téléphone portable, et, pour cela, la stratégie est, semble-t-il, sans failles. Déjà, il est important de s'adapter aux nombreux modèles d'appareils, ce qui est un travail titanesque, puisque l'on propose 4000 versions. Dans le même ordre d'idées, il convient de bien connaître chaque culture nationale, en vue de lui suggérer l'achat de produits adapté a tel ou tel public : ainsi, on a développé plus de 500 programmes, avec, parfois, des accords pour des licences prestigieuses, qui reprennent, parfois, des reprises de jeu déjà éprouvés sur d'autres plates-formes ludiques ; le plus souvent, il s'agit de productions digitales originales, et on passe des contrats tous azimuts pour trouver des créneaux porteurs. Enfin, il a fallu construire un réseau de distribution solide : pour cela, on a frappé directement à la porte des constructeurs, qui vendent des applications logicielles agrées. C'est ainsi que l'on s'enorgueillit du fait que, chaque jour, un million de ventes sont réalisées.
