Réflexions sur diverses infos

Le mariage homosexuel est très plebiscité, pour ce qui est de la capitale. Là, il a représenté, en 2004, plus de 10 % des unions, soit un centaine de cérémonies. Ailleurs en France, ce taux tombe à 3%.

Finalement, toute la grogne de ceux qui ont défilé pour la "Manif' pour tous" était un réel frein à l'épanouissement de pas mal de gens. C'est-à-dire que François Hollande a vu juste = les gays et lesbiennes éprouvaient bien le besoin de se marier, et de ne pas en rester au PACS. On pouvait en douter, si l'on ne connaît pas de couple dans lequel les 2 partenaires sont de même sexe.Ainsi, il aurait été bien bête renoncer face à leur grogne. Si personne - ou un nombre négligeable de gens - avait recouru au dispositif pour lequel les socialistes e sont battus, on pourrait dire qu'ils ont mis le feu à la nation pour pas grand chose, mais ce n'est pas le cas. Ils ont compris que ceux qui apprécient leurs semblables de genre identique au leur ont aussi droit au respect de leur relation, qui n'a rien de différent d'une histoire d'amour hétérosexuelle, si ce n'est que les 2 individus qui la font vivre ont la même façon de penser, d'un point de vue cérébral. Il est vrai que cela est fondamental, puisque la spécificité d'une connexion dépend, pour une part écrasante,de la nature des extrémités, qui sont les 2 éléments d'un binôme donné.

C'est peut-être le fait d'avoir affaire à un artiste de moindre importance qui fait que les informations disponibles à son sujet semblent contradictoires. Il faut dire que, peut-être, il a commis une erreur fatale : celle d'avoir changé de nom. Alors que, à sa naissance, le 15 mars 1962 à New York, il s'appelle Terence Trent Howard, il choisit pour nom de scène le patronyme indiqué par le titre de cet article, après avoir été adopté, soi-disant, par la famille Darby, nom auquel il aurait ajouté une apostrophe aristocratique. On doit prendre avec précaution ce dernier élément, car on dit aussi que, avant sa réussite dans le monde de la musique, il aurait été tenté, soit par des études de journalisme, soit par une formation de géomètre. On ne sait donc pas à quel sein se vouer, mais, ce qui semble assez sûr, c'est qu'il a fini par se fixer en Floride, et il est encore plus certain que son passage au sein de l'armée l'a profondément marqué. Maintenant, le fait qu'il aurait déserté au cours d'une mission en Europe est plus douteux. En tous cas, il parvient à convaincre une maison de disques qu'il pourrait générer de juteux profits. C'est en 1986, à l'âge de 24 ans, que le succès arrive. A ses débuts, sa réussite est tellement grande qu'il est en mesure de rivaliser avec les plus grands artistes de son temps. Malheureusement, la magie des premières années ne dure pas : déjà, être capable de se renouveler au point de laisser un souvenir impérissable plusieurs décennies après avoir atteint des sommets est difficiles ; en outre, il veut, depuis 2001, se faire appeler Sananda Maitreya, ce qui est une appellation bizarre, dans le sens où cela n'a aucun rapport avec ce qui est marqué sur sa carte d'identité. Surtout, ce choix s'est fait alors qu'il était déjà dans l'ombre, et cela a probablement désorienté le public, ce qui se traduit par une baisse du nombre de fans, car, alors, il faut savoir qui est cet artiste, et seuls les admirateurs les plus fervents suivent.

Alexeï Navalny est un blogueur russe, qui s'oppose à la politique actuelle du Kremlin, et à la corruption. Pourtant, il a été condamné à 3 ans de prison avec sursis pour escroquerie. Ainsi, il a été assigné à résidence, et arrêté car il l'avait quitté.

Il faut préciser, tout de suite, quel est le motif pour lequel on a requis l'enfermement au domicile : il est question d'un détournement de fonds au profit d'une filiale du Groupe Yves Rocher, et on comprend mieux, alors, pourquoi l'écho de cette opération parvient en France. Cela dit, il est toujours choquant d'apprendre que, au sein d'une nation qui se veut capable de tenir son rang d'ancienne super-puissance du Monde, on ne laisse pas les uns et les autres s'exprimer librement. Il est vrai que, dans le cas présent, le coupable a triché, et il mérite sa peine de ce point de vue. Toutefois, on l'a dit : le verdict du juge dit que la maison d'arrêt n'est pas pour cette fois, mais pour la prochaine, dans le cas où l'on referait une erreur. Alors, pourquoi maintenir une peine préventive ? Bref, il faut reconnaître que l'on ne sait, sans doute, pas tout du dossier, et que, puisque l'économie française est concernée, les journalistes qui nous font savoir cela manipulent nécessairement ce qu'ils ont appris. Reste qu'il n'est pas très bon, de toutes façons, de faire taire ceux que l'on a pas envie d'entendre, surtout quand l'ombre du KGB plane, en souvenir.

Faire que les péages des autoroutes soient moins chers pour les véhicules les plus propres : voilà une des idées sur laquelle le gouvernement travaillerait actuellement, selon un périodique hebdomadaire bien connu. L'information a été démentie par les autorités.

Vu que l'administration concernée a dit qu'elle n'était pas à l'origine de cette trouvaille, il semble que toutes les paternités soient possibles. La plus probables d'entre elle est, bien sûr, celle qui implique les journalistes de l'organe de presse en question, ou de leurs entourage. Ainsi, si nos dirigeants ne savaient plus quoi inventer pour faire avancer les choses, ils peuvent toujours compter sur leurs sympathisants pour ouvrir des voies échappatoires. En l'occurrence, le tour de force vient à point nommé : non seulement cela est susceptible de mettre fin à la polémique en cours concernant les sociétés d'autoroute, qui feraient des profits trop juteux ; mais aussi, on trouverait enfin un outil assez subtil pour obliger la société française à changer progressivement la société française en matière d'Environnement. Peut-être que si l'on cherchait plus, on trouverait une martingale à trois faces, mais, d'ores et déjà, on dispose de quoi faire d'une pierre deux coups, ce qui, déjà, suffit amplement, pour satisfaire aux exigences de la situation. D'une part, on conteste le dérapage du capitalisme à la française ; d'autre part, on promeut l'écologie.

Dans tout le Golfe du Bengale, et jusqu'en Indonésie, on célèbre les 10 ans du terrible tsunami qui avait ébranlé la région, en 2004. Le jour exact était le 26 décembre, mais, aujourd'hui, les pays concernés - Thaïlande en tête - se dise prêts à parer une catastrophe de ce genre.

Il semble que l'opération (s'il y en a eu une) ait réussi. C'est-à-dire que, si ce sinistre a eu des conséquences dévastatrices - on parle de 240.000 morts en tout -, les populations sur place ont su ne pas se laisser abattre, et à transformer ce triste anniversaire en prétexte pour faire des affaires. Par ce tour de force, les peuples en question montrent qu'ils sont moralement ouverts au capitalisme mondial, qu'ils savent profiter de l'occasion qui leur est offerte pour s'enrichir. Ce qui est remarquable, c'est que l'évènement qui génère le rassemblement auquel on s'intéresse ne devrait apporter que de de douloureux souvenirs de désolation, alors que cela amène du réconfort, au moins pour les comptes des hôteliers et autres commerçants locaux. On peut trouver cynique que, finalement, on fasse d'un lugubre recueillement un motif de se réjouir (d'un point de vue économique), mais c'est ce qu'il faut faire, puisque - on nous l'assure -, désormais, l'impact d'un tel bouleversement sera moins désastreux. Il faudrait pouvoir espérer que, dans quelques années, les pays arabes, eux aussi, aient trouvé comment tirer parti de leurs révolutions, pour les concernés