Le texte sur le mariage pour tous a été adopté par le Sénat; Il repassera à l'Assemblée nationale la semaine prochaine, pour une deuxième lecture. L'Opposition dénonce un passage en force.
N'en déplaise à ceux qui ont l'esprit compartimenté de manière trop rihide, il faudra s'y habituer : cette institution ancestrale qu'est le mariage doit s'ouvrir aux nouveaux comportements amoureux des gens. Quelque part, c'est la vocation de ce genre d'union : certes, on peut concevoir cette institution comme l'association de 2 individus de sexe opposé pour le meilleur et pour le pire (et c'est ainsi que l'extension que l'on propose gêne, puisqu'elle modifie la définition que des siècles ont gravé dans le marbre); mais on peut aussi penser cette célébration comme une officialisation d'une relation affective profonde, et, par conséquent, cela a pour but de nous rendre heureux : c'est sûrement une raison - parmi tant d'autres - que l'etre humain a accepté, génération après génération, de vivre dans l'indigence matérielle, en se contentant de ce qu'avait institué la religion : la puissance spirituelle, que l'on personnifiait en Dieu, avait créé l'homme pour combler la femme, en principe, et vice versa ; du coup, un couple devait se composer d'une partenaire et de son compagnon, puisque 2 êtres différents devaient vivre ensemble, selon ce qui était divinement institué. Il faut admettre que les homosexuels ont aussi le droit d'être heureux.