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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 21:27

Demain, l'Assemblée Nationale va examiner un projet de loi sur l'égalité hommes-femmes, qui met en cause, apparemment, le droit à l'avortement. On a manifesté pour que l'on prenne exemple sur l'Espagne.

Il faut dire que nos voisins ibériques, eux, ont manoeuvré pour s'assurer les voix électorales des conservateurs, en l'échange de la restriction du droit des femmes, sous prétexte qu'il faut respecter la Vie, qui, tant qu'elle n'est qu'intra-utérine, n'est que mécanique, puisque, à ce stade, on est pas né. Et, déjà, lorsque ces Européens ont procédé à ce changement de legislation, on avait déjà crié, en France, à la régression ; c'est-à-dire que chacun sait, de notre côté des Pyrennées, qu'il s'agit d'un recul : il est vrai que, le fait de ne pas vouloir se servir d'une possibilité que nous avons de soulager certaines femmes qui n'ont pas l'intention, pour une raison W ou Y, apparaît comme une bêtise ; et on pourrait même dire plus : il s'agit de corruption, dès lors que, dans le lot, il y a des hommes. En effet, pour ces derniers, il est facile de décider que les femmes ne feront plus ceci ou cela, parce qu'ils ne sont pas concernés eux-mêmes. En somme, c'est comme si on disait aux diabétiques, par exemple, de ne pas s'implanter telle ou telle puce électronique, qui permettrait de gérer le flux d'insuline. Ce serait dommage, et, dans le cas de la procréation, qui est loin d'être un dérèglement, les conséquences peuvent être grave, car cela s'étale sur 18 ans, au moins.

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