L'organisation indépendantiste basque ETA a annoncé hier qu'elle arrêtait la lutte armée. La décision est historique, après 40 années de combats et plus de 800 morts. Le gel de la ressource financière a été fatal.
La France et l'Espagne ont donc fini par venir à bout d'insoumis notoires. Au passage, il faut dire que la dernière nation citée est plus affectée, puisque celle qui est à cheval sur la chaîne des Pyrénées est plus en territoire ibérique que gaulois - semble-t-il. La présence d'un parti politique spécifique, là-bas, le laisse penser, bien qu'il soit possible que, chez nous, on interdise de faire la publicité d'une force pacifique. C'est, donc, une victoire pour les pouvoirs centraux, qui pourront faire un travail de contrôle meilleure, en y affermissant mieux la démocratie. Toutefois, le fait que ces gens revendiquent le droit de s'affirmer montre que l'idéal républicainne sait pas encoire quoi faire avec ce genre de minorité rebelle, écartelée entre les attractions de 2 capitales. Il convient, très certainement, de permettre une sorte d'enchevêtrement de puissances étatiques, avec les 2 plus anciennes, qui primeraient sur une troisième, à laquelle on s'efforcerait de donner une unité, en faisant coïncider, juste pour cet endroit, les dispositions légales prises de part et d'autre de la frontière actuelle. Les revenus de la nouvelle structure seraient ceux du tourisme, car il n'y a probablement pas mieux que de laisser les autochtones, pour organiser ce secteur.
