Abdelhakim Dekhar. C'est le nom du mystérieux tireur de Paris, qui avait blessé grièvement un assistant photographe de 23 ans. Suite à une tentative de suicide, il a été retrouvé dans une voiture.
Certes, il convient d'informer la population, et c'est, d'ailleurs le but des organes de presse. Il faut le rappeler, car on a tendance à l'oublier : la preuve en est que l'individu a laissé une lettre (car il pensait mourir) mettant en cause l'action médiatique. Même si l'effet est pervers, l'essentiel est là : l'ensemble de la nation est au courant. Pour en revenir à l'affaire que l'on a présenté, il était donc nécessaire que l'on dise ce qu'il se passe dans la capitale, même si, en province, certains ne doivent pas trop se soucier de ce qui se passe à des centaines de kilomètres de chez eux. Surtout que, finalement, il y eu presque plus de peur que de mal : c'est-à-dire que cet homme qui a perdu les pédales n'as pas fait de carnage, alors que c'aurait pu être le cas. Il est certain que l'on ne peut se réjouir de la grave blessure portée à ce jeune agent, mais l'état de ce dernier ne semble pas se détériorer, et il y a fort à parier qu'il s'en remettra. Alors, il faudra veiller à ne pas trop emcombrer les médias avec cette histoire qui a vocation à être locale. Cela dit, pour d'autres endroits, les meurtres et règlements de compte sont bien annoncés de manière forte. Et, c'est sûrement en relayant de manière démesurée ces fait honteux que l'on fait réagir les gens.
