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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 20:06

Vincent Lambert, un tétraplégique qui, depuis 5 ans, pose à la France la question de l'euthanasie, a la vie qui dépendait du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne. Il a ordonné le maintien des soins.

Déjà, il faut préciser que ce sont ses médecins, en accord avec son épouse et une partie de de sa famille, qui ont décidé de laisser mourir l'individu en question, mais que ses parents ont porté plainte. Voilà pourquoi on parle, dans le titre, de décision arbitraire, car on a pas eu la décence de demander à l'intéressé son choix, surtout que, apparement, il y a une possibilité d'établir un contact visuel avec lui. Voilà ce qui, au premier chef, est scandaleux, car il semble que l'on a décidé que le malade n'était pas capable de décider de son propre sort, alors qu'aucun rapport scientifique ne semble l'établir. Par ailleurs, il faut dire que, même si cela est triste à dire, le patient en question coûte de l'argent. Dès lors que le motif économique est évoqué, on peut comprendre que tout le monde se mette d'accord facilement : le corps médical, car, peut-être, il est diaboliquement pressé par le directeur de l'hôpital ; la femme, parce qu'elle refera sûrement sa vie ; et, la famille, parce que le fils de la tante du cousin n'est pas obligé d'avoir de la compassion pour un "proche" éloigné. La position de celle qui l'a mis au Monde - et de son mari - est donc bien spécifique, car elle, seule, peut se souvenir de la peine qu'elle s'est donnée pour donner la Vie.

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