On pourrait croire cette entreprise est mal en point, dans le sens où le chiffre d'affaires, en 2006, de 124 M€, alors que, en 2010, le même montant s'élevait à 83 M d'euuros. Dans le même esprit, on peut dire que, pendant l'année la plus faste, l'entité regroupait 219 collaborateurs ; ceci est à comparer aux 185 personnes, qui y travaillent, maintenant.
Cette dernière information n'est qu'une estimation, car cela traduit un vigoureux rebond. En effet, le secteur concerné est celui de l'électronique grand public, qui a été très sensible à la conjoncture mondiale : dans le cas présent, un essouflement était déjà à enregistrer en 2007. Les produits que propose ce Groupe sont fortement miniaturisé, ce qui laisse deviner qu'ils sont loins d'être indispensables, et, par conséquent, on se passe de les acheter dès que la confiance est partie, et que l'on s'attend à une hausse de l'indice général des prix.
Il faut, aussi, mettre en cause la stratégie qui prévaut dans ce milieu : on entrevoit une certaine externalisation, vu le peu d'employé de la structure elle-même, et, d'ailleurs, le fait que sur les 12.000 points de vente, qui sont répartis dans plus de 60 pays, aucun n'est détenu en propre (semble-t-il) montre le degré de cette délégation. Dans ces conditions, le poids des éléments exogènes est multiplié, et la moindre erreur de l'autre est susceptible d'être fatale. Du reste, il n'apparaît pas que le centrage autour du PD-G soit problématique(puisque celui-ci possède 13% des part de la structure, ce qui en fait l'actionnaire le plus important). A ce propos, faisons remarquer que la raison social est l'anagramme de son nom. Il faut dire qu'il est probablement à l'origine de la présente aventure, qui a démarré en 1988, avec des succès, c'est-à-dire des premières mondiales, engrangés au bout de 4 ans.
Enfin, insistons sur la double évolution que véhicule le support en question : premièrement, il s'agit du remplacement, par la technologie numérique, de nos innombrables factures sur papier, et on peut voir, là, une résonnance écologique ; c'est un peu la même cause que l'on défend, en tentant d'imposer le livre que l'on ne peut lire qu'en téléchargeant des fichiers informatiques.
