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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 08:27

La structure de ce texte, dont on peut avoir les paroles et la traduction ici, est difficile à décrire, puisque - précisément - il n'y en a pas. C'est-à-dire que l'on pas retrouver des séquences de phrases qui se suivent. En revanche, si l'on considère chacune de ces dernières de manière séparée, celles-ci se répètent bien, entre d'autres, qui sont uniques - cela reste rare. Bref, au cours des lignes, on voit que le jeu des rimes a dû obliger le (ou les) compositeur(s) à de recombinaisons assez ardues, dans le sens où un même mot de fin devait pour s'entendre, au début, avec terme, et, à la fin, il devait pouvoir retrouver une haronie, avec un autre. Quant au sens, il n'est pas difficile à trouver : dès le début, on comprend qu'il s'agit d'une histoire d'amour qui ne vit que d'eau fraîche. On peut même dire que, en fait, ce qui meut les 2 partenaires à rester ensemble est l'espoir d'un avenir meilleur. Mais l'heure est au constat, et la séparation semble proche, car le succès tarde à venir. C'est pourquoi le choix de raison s'impose : même s'il y a entente, il est peut-être temps que chacun reprenne son chemin. Evidemment, cela rajoute a la tristesse qu'amène le sort, mais, face à lui, il convient de rester digne. La chanson est donc triste, mais elle nous apprend qu'il est franchement hasardeux de construire une relation en faisant miroiter une quelconque réussite, qui n'a aucune raison d'arriver plus que pour un autre. En fait, ce qui plaît, c'est la foi que l'on a en soi-même : celui qui sait le mieux faire rêver, quant au bonheur prochain de son avenir, met le plus de chances de son côté pour séduire une belle plante donnée. Sauf que l'on ne se doute pas que tout le monde veut imaginer que ce qui va lui arriver sera formidable, et, du coup, quand on s'aperèoit que l'on a échoué, on s'en veut à soi-même d'avoir menti à l'autre.

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